8 avril 2006
Ma source de vie
À chaque fois que les chaussures du « Maître-Chats » franchissent le seuil, le cœur du Garçon-chocolat, près de celui de son Koalamou’eux, bat la chamade, comme au premier jour. Il en exploserait presque. Le parfum de sa peau et le timbre de sa voix l’envoûtent et déclenchent inévitablement des mécanismes exquis…
« Méfiez-vous des rêves de jeunesse. Ils finissent toujours par se réaliser » (Goethe). Un jour de janvier, je ne me suis pas méfié. Un mois plus tard, ce seul baiser de celui qui est devenu mon amant de Saint-Jean ne m’a pas fait perdre la tête. Bien au contraire, il m’a rendu à l’inéluctable réalité : je n'ai pas été ébloui par la lumière d’un bal, mais irrigué par celle d’une source d’eau vive où, comme l’écrit Aragon, « je puise à la fois le fil de mon poème et celui de ma vie, et la joie et la voix ».
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