Présidentielle 2007 : je n'ai pas encore choisi.

En 1981 et 1988, mon suffrage s’était exprimé en faveur de François Mitterrand dès le premier tour ; en 1995 et 2002 en faveur de Lionel Jospin. Pour la première fois, à l’occasion d’une élection présidentielle, je ne suis pas encore déterminé à un peu plus de 100 jours de l’échéance. Je suis social-démocrate, plutôt modéré. Je suis partisan de l’intégration européenne dans une Union plus démocratique et plus efficace, d’une économie de marché tempérée par la régulation publique, gage de la cohésion sociale et territoriale, au sein de laquelle la culture du compromis entre des corps intermédiaires aux pouvoirs renforcés aurait la place qui lui fait actuellement défaut en France. Je souhaite une plus grande efficacité des pouvoirs publics et une décentralisation accrue, conditionnée par de véritables transferts de moyens et leur péréquation ainsi que par une simplification du maillage administratif. Je réclame une refonte de nos institutions qui rende le pouvoir législatif plus efficace, évite la dyarchie au sommet de l’exécutif et accroisse les procédures de contrôle. J’attends que les candidats précisent leurs propositions. Mon choix s’effectuera en fonction des grandes orientations des programmes, mais aussi de la personnalité des candidats et de leurs capacités actuelles et potentielles à diriger, animer, peser, décider dans les domaines intérieurs comme dans celui de la politique internationale. Pour l’instant, ce serait lui ... mais peu d'hommes et de femmes politiques sont encore prêts à dépasser les clivages traditionnels et je ne voudrais pas qu'une dispersion des voix ne conduise à réitérer la malheureuse expérience du 21 avril 2002 ; ou elle ... mais elle ne m'a pas convaincu sur bien des points, je crains la démagogie de certaines de ses positions et les ambiguïtés et incertitudes du programme du PS. Rien n’est encore décidé.