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Le journal d'Herminien
12 février 2007

Un an

20070212_10521137545d0b221f0a32 Chocolatière et son moussoir, nécessaire de voyage de Marie-Antoinette Argent, ébène - France - 1788-1789 Je garde toujours à la bouche la saveur veloutée d'un chocolat chaud, préparé comme l'offrande d'une volupté à venir, et le goût de ce premier baiser que la cannelle et l'amande avaient parfumé. Je profite de cet anniversaire pour paraphraser Aragon en écrivant :
C'est si peu dire que je t'aime Et je ne dirai que "je t'aime".
20070212_186218035145d0b1c917f1f Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu désormais le monde à ta façon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux Tu m'as pris par la main comme un amant heureux. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue Une corde brisée aux doigts du guitariste Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues Terre, terre, voici ses rades inconnues. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. Louis ARAGON
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