1 juillet 2007
Deuxième anniversaire
Voici deux ans, déjà, j'ouvrais ce journal. Fait de choses futiles ou éphémères, de silences qui sont des voiles et d'autres qui sont des respirations, comme dans une partition, de rares confidences, de traits, il suit son cours, sans régularité, inégal. Il vit cependant, encore.
Parfois, j'aurais l'orgueil ou la vanité de penser, comme André Gide dans la préface des Cahiers d'André Walter, que "c'est pour avertir que j'écris, pour exalter ou pour instruire". Mais c'est sans doute surtout pour être là, tout simplement : pour témoigner, pour tisser aussi, au dedans comme au-delà du nous qui s'est forgé ici Lien visité avec celui que désormais j'aime, par la plus improbale et en même temps fortunée des rencontres, un lien sans cesse renouvelé. Détournant la fin de la préface de Gide, je dirai enfin qu'il est des écrits que j'aurais pu effacer, car j'appelle un article manqué celui qui laisse intact le lecteur.
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