La mort dans quelques souvenirs cinématographiques

En fouillant dans mes vieux carnets intimes, j'ai relu les notes que j'avais consignées à propos du film La Constante de Krystof Zanussi, réflexion sur la société polonaise de la fin des années 1970, avec ses compromis et ses compromissions, le marché noir, l'argent, l'image qu'elle avait de l'Occident. Au-delà, le film invitait à approcher le destin et la mort. Le principal protagoniste demande une audience à l'abbé : "Ma mère voudrait que vous lui administriez l'extrême onction. — On ne dit plus extrême onction maintenant, mais saint sacrement de l'onction des malades. — Ah ! Parce que même l'Église a peur de voir la mort en face !" Puis, cela m'a fait penser à un autre film, l'un de ceux que je préfère, Providence d'Alain Resnais. Le vieil écrivain, qui sait qu'il va mourir, élabore un récit dans lequel les principaux personnages sont des membres de sa famille. Il dit notamment ceci : "je désapprouve la mort".